DES TERRAINS FERTILES
La fondation avec l’aide des ressources humaines de l’orphelinat sont à relancer le projet de culture pour rentabiliser les 15 petits terrains achetés au cours des dernières années afin d’améliorer l’autonomie alimentaire et financière du groupe. Ces parcelles de terre réparties sur 8 kilomètres auront besoin d’être préparées, bêchées, compostées, semées et cultivées. On y plantera surtout des légumes : des carottes, des choux et des yams, une variété de pommes de terre sucrées qui nourriront les enfants mais qui pourront éventuellement être vendus au village.
La seule difficulté est que ce travail est trop éreintant pour les sœurs et que cette besogne demandera d’engager financièrement des ressources locales qui ne seront rentabilisées que dans quelques mois, si la productivité est constante, bien soutenue et supervisée. Un projet qui sera planifié par Michel Maximin, futur diplômé de l’université de Port-au-Prince en agronomie, ancien orphelin et d’une aide inestimable pour l’orphelinat.